Entreprenariat agricole des jeunes : La stratégie de réponses validée
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21 jeunes agri-entrepreneurs gérant des Tpe/Pme, des représentants des structures, organisations et institutions en atelier d’échanges depuis hier, mercredi, à Dakar valident, ce jour, la stratégie de dialogue multi-acteurs pour des investissements responsables au profit des jeunes agri-entrepreneurs.
Publié le 26 novembre 2020, Sud Quotidien
21 jeunes agri-entrepreneurs gérant des Tpe/Pme, des représentants des structures, organisations et institutions en atelier d’échanges depuis hier, mercredi, à Dakar valident, ce jour, la stratégie de dialogue multi-acteurs pour des investissements responsables au profit des jeunes agri-entrepreneurs.
Développer toute la chaine de valeur de l’agriculture Sénégalaise passe nécessairement par des investissements responsables au profit des jeunes agri entrepreneurs. Pour ce faire, il s’impose un cadre de dialogue multi-acteurs requérant une planification exhaustive et une implication des différentes catégories de parties prenantes. C’est tout le sens de l’organisation d’un atelier d’échanges d’expériences, de formulation et validation de la stratégie de réponses aux besoins identifiés pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes dans les chaines de valeur agricoles.
Pour les besoins identifiés en plaidoyer, on note l’accès à l’eau productive, la facilitation à la création d’entreprise, l’accès au financement, l’accès aux intrants, l’accès à la formation, l’accès aux Tic, la présence des jeunes dans les instances de décision, l’accès au foncier et l’incitation aux investissements.
La rencontre de deux jours ouverte hier mercredi, à Dakar, sur initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) en collaboration avec l’Ong Rikolto réunit 21 jeunes agri-entrepreneurs gérant de très petites entreprises et moyennes entreprises (Tpe/Pme) 16 représentants des structures, organisations et institutions comme les organisations de la jeunesse, les départements ministériels et agences gouvernementales, les institutions financières, les institutions de recherche et de formation, etc. Ce jeudi, deuxième et dernier jour d’échanges, les participants valident la stratégie des solutions aux besoins identifiés par de jeunes agri preneurs, la structuration d’un réseau d’agri-preneurs pour une interaction avec les différentes parties prenantes et la définition d’un plan d’action pour les différents thèmes identifiés.
Hamado Tapsoba de l’ONG Rikolto dira: «Il s’agit …de voir comment faire pour renforcer les capacités, en mettant en place un système qui permet aux jeunes d’avoir accès à l’information, autour de la formation, du financement, etc ».
Parce que, poursuit-il: «Nous estimons que les solutions à ces problèmes relèvent des instances nationales dans la mesure où ce sont elles qui sont aptes à créer des conditions favorables pour ces jeunes». Oumar Syll, coordonnateur Approche pays intégré de la Fao a relevé pour sa part que «l’analyse effectuée en amont avec les jeunes a permis d’identifier les contraintes ou les choses à améliorer dans le domaine de l’agri-entrepreneur».
Pour lui, la cartographie de l’offre et de la demande a permis aussi de concevoir un programme labélisé de la Fao. Ce que lui fera dire que ce programme constitue une réponse globale à partir de laquelle sont tirées des répliques spécifiques par rapport aux demandes des jeunes. Au-delà du plaidoyer, c’est un cadre institutionnel qui permet «aux jeunes d’interagir directement avec les institutions qui donnent des réponses concrètes aux cadres opérationnels», a-t-il conclu.