Organisation des élections locales : Un énième report acté
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Les experts chargés de l’audit du fichier électoral, tout comme de l’évaluation du processus électoral sont en train d’être choisis et le processus du dialogue national suit son cours. C’est la réponse servie par le nouveau ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diom, interpellé sur la tenue des élections municipales et départementales prochaines. Il n’a pas manqué de préciser que tout report se fera par le vote d’une loi à l’Assemblée nationale et qu’il fallait des préalables.
Publié le 25 novembre 2020, Sud Quotidien
Les experts chargés de l’audit du fichier électoral, tout comme de l’évaluation du processus électoral sont en train d’être choisis et le processus du dialogue national suit son cours. C’est la réponse servie par le nouveau ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diom, interpellé sur la tenue des élections municipales et départementales prochaines. Il n’a pas manqué de préciser que tout report se fera par le vote d’une loi à l’Assemblée nationale et qu’il fallait des préalables.
A quand la tenue des prochaines locales prévues par l’ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, au plus tard le 28 mars 2021 ? La question semble être une patate chaude pour son successeur à la tête de ce ministère, en l’occurrence Antoine Félix Abdoulaye Diom qui semble ne pas être aussi dans les dispositions de donner une date exacte.
Interpellé sur ladite question, lors de la rencontre dénommée le «Gouvernement face à la Presse», et qui est à sa première édition, M. Diom a laissé entendre qu’il y a des «préalables sans lesquels, il ne sera pas possible de tout de suite se prononcer sur une date fixe». En tout état de cause, il informe que le processus est en cours. A ce stade, il renseigne qu’on en est encore à la sélection des experts qui doivent auditer le fichier et procéder à l’évaluation du processus électoral.
A son avis, ce sont les conclusions qui seront issus de ce travail qui permettront aux acteurs du dialogue de tomber d’accord sur la date à retenir. Revenant sur les préalables, il a rappelé que le report des élections a sa source dans une loi. Pour lui, pour reporter les élections, il a fallu aller vers les députés pour voter une loi, suite à un consensus noté lors du dialogue national par la Commission du dialogue politique. Il remémore que les acteurs au dialogue avaient décidé de procéder à l’audit du fichier électoral et à l’évaluation du processus électoral, depuis 2016, avant de retenir une date pour les élections qui devra être actée par décret.
Ainsi donc, à moins de 5 mois de la date-butoir fixée par l’ancien ministre de l’Intérieur, rien n’est précis concernant les prochaines élections. Ce qui conduit inéluctablement à un énième report de ces élections, mais surtout à une prorogation de trop des mandats des élus locaux. Mandat terminé depuis juillet 2019.