Alima et Alph vont-ils s'embrasser... encore ? Le cri d’une célibataire endurcie (37)

- MOI : Lâche mon bras je suis pressé !
- ALPH : Mais Alima qu’est ce que t’as ?

Sa voix était douce, douce, douce ! On aurait dit qu’il commençait à revenir à la normale, mais je m’en fichais, je voulais m’éloigner avant de fondre en larmes.

- ALPH : J’essaie de t’expliquer mais tu ne m’écoutes pas. Tu me détestes à ce point ? Tu crois qu’il n’y a que toi qui ais mal, que je ne souffre pas de ton absence. Pourquoi tu ne me crois-tu pas quand je te dis que t’avoir fait du mal est la chose que je ne me pardonnerais jamais. Je me suis dit que si je me mettais avec une autre je t’oublierais, mais je me rends compte que c’est pire. Je ne savais même pas où me mettre quand vous étiez dans le resto !

Oui je l’écoutais, puisqu’il ne me lâchait pas. Je ne voulais rien entendre, rien ! Il me tenait bien fermement. Pfff... comme si j’allais m’enfuir, quoique… je crois que c’est ce que j’aurais fait, mais j’en avais assez fait avec la gifle. C’est à ce moment que je réalisais vraiment ce que j’avais fait et je ne me rendais pas compte que j’esquissais un sourire. J’étais contente de l’avoir fait. Je ne l’écoutais que d’une oreille.

- ALPH : Pourquoi tu souries ?

Mdrr... je m’étais remise en mode renfrognée, parce qu’il souriait lui aussi tchip... Je le déteste. Pourquoi il me sourie, grrrrrrr, je n’aime pas ça !

- ALPH : Alima, crois moi... je t’aime !

Hey... Alph laisse moi tranquille… pourquoi il me faisait ça ! Je restais là muette Mon Dieu donne moi la force nécessaire.

- MOI : Tu m’aimes ? Alors que tu m’as abandonnée, tu m’as brisé le cœur et le pire même pas quelques temps après, tu me remplaces et tu as le culot de me dire que tu m’aimes !
- ALPH : Alima, ne m’abandonnes pas, j’ai besoin de toi. Pardonne-moi Alima.

Sa voix était tellement douce… Yaaaaaaaaaaaye... je veux pleurer ! Je ne supporte pas de l’entendre dire tout ça. J’étais partagée entre la pitié, mon amour et surtout ma haine, oui elle était la elle ne me quittait pas. Dites lui de se TAIRE !

- MOI : Tu es sûr que tu vas bien ?
- ALPH : Crois moi s'il te plait, je t’aime, je te jure que je t’aime ! Je ne supporterais pas de te perdre. Stp allons dans un autre endroit, qu’on puisse se parler.

J’avais même oublié qu’on était en pleine rue...

ALPH : Alima, tu me manques. Tout de toi me manque, tes éclats de rire, ta joie de vivre, tes lèvres ! Ça me manque de plus pouvoir te serrer dans mes bras. Nos discussions me manquent, Alima, nos disputes…

Devant tant de mots je fais quoi moi ? S’il savait combien il me manquait lui aussi, à quel point j’avais besoin de lui dans ma vie… Et ce qui me faisait peur c’est que dans ses yeux je lisais de la sincérité….

- ALPH : ALI, tu es la femme avec qui je veux fonder ma famille. C’est toi que je veux !

Hum ?

"Partie bi méti na simane torop nak…" (cette partie ravit trop de vieux souvenirs...).

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