Colère, humiliation, tristesse… Le cri d’une célibataire endurcie (21)

Paf... ! Encore des jours sans nouvelles, mais qu’est ce qui se passe au juste. J’étais toujours là à me poser milles et une question. Alph commençait à m’ignorer. Qu’y avait-il au juste, on aurait dit que c’était un pêché que d’être bien ensemble. Je l’aime tellement mais je ne suis plus sure du tout, m’as t’il jamais aimé au final. Bah pour qui il se prend lui ! Je lui ai rien demandé, j’étais pénard dans mon coin. Certes je n’étais pas épanouie coté relation mais je m’en foutais. Il m’intéressait pas du tout et voilà ! Il entre dans ma vie et ne fait que me créer des problèmes depuis qu’on s’est connu. Ça suffit maintenant ! Mais comment faire je ne peu plus me passer de lui… Vous vous rendez compte depuis qu’on sort ensemble, je crois qu’il ne m’a pas appelée dix fois. Maintenant j’en suis à me demander comment j’ai pu accepter tout cela moi Alima tellement rebelle, revêche. Toujours prête à remettre à la bonne place la personne qui exagère, mais voilà avec lui je suis toute autre… à la limite j’accepte tout ce qu’il me fait subir. Juste à cause de ça j’ai la rage contre moi-même d’avoir accepté tout cela finalement « gnak na faida dé han ! » (Je suis faible face à lui). Ha mais si seulement vous saviez tout ce que l’amour nous fait faire et moi qui disais tout le temps « gorr bou ma ssi beug yap ! » (Le premier qui essaiera de se foutre de moi)… Parce que ça si ce n’est pas un manque de considération ? Et à chaque fois je lui fais un sermon…il me répond « tu sais très bien que je te respecte ». Mais oui, je sais qu’il ya certaines choses qu’il n’oserait pas faire… Mais alors s’il ne me respectait pas qu’en serait-il ? Pff… rien me voilà malade depuis des semaines et il m’a appelée au bout d’un mois après je crois…

- ALPH : je ne savais pas que ta maladie était si grave !

J’ai eu envie de lui crier « parce que je ne t’intéresse pas », mais non… je ne l’ai pas fait tellement j’étais en colère. Ma colère était tellement grande que je n’arrivais pas à prononcer un mot.

- ALPH : Qu’est ce que t’as ?
- MOI : Je ne sais pas.
- ALPH : T’es enceinte (il le disait pour me faire rire, parce qu’il savait que ça ne risquait pas)

J’ai toujours rien dis…

- ALPH : Mais franchement dis moi, qu’est ce que t’as ?
- MOI : Je t’ai dis que je ne savais pas ; j’attends le résultat de mes analyses…
- ALPH : OK… Bon je te laisse après tu m’appelles pour me faire part des résultats .ok
- MOI :….

Oui c’est ça (kon dé mou dé)…plutôt mourir !

Ça me faisait mal du fait qu’il se fiche de ce que je ressentais. Que de ma santé il s’en fiche et mon état de santé s’empirait et me voilà qui perds 5kg ! Ça n’allait pas du tout et je savais que c’était surtout à cause de lui et je supportais mal ça. Je ne comprenais pas pourquoi il avait un tel effet sur moi ! Je ne me reconnaissais plus et je m’en voulais énormément.

Pendant des mois « faléééwouma » (il m’ignorait), pour quelqu’un que tu sais malade… Même, ceux qui ne peuvent pas me blairer essaient de savoir si je vais bien, même si c’est pour la forme. Il faut bien le reconnaitre, entre nous c’étais devenu un véritable duel chacun essayait de marquer son territoire. Et je me faisais plus de mal que je ne croyais, cela suffisait amplement !

Quatre mois oui, c’est bien ça pour quelqu’un qui parlait de deux mois… je n’avais pas de nouvelles et pourtant j’attendais, j’espérais. Mais attendre quoi au juste, je l’aime. Mais lui se fout royalement de moi. Qui sait, il m’a tout bonnement oubliée... il en a terminé d’avec moi. Colère, humiliation, tristesse, j’ai mal. Je me hais tellement je l’aime. Je suis vraiment décidée, je veux que ça se termine entre nous, je ne veux plus rien avoir à faire avec lui. Je commence à le détester et je ne veux pas en arriver là ! C’est fini cette fois, ce que je veux c’est juste être en face de lui et lui déballer tout ce que j’ai dans le cœur, pour ensuite lui tourner le dos à jamais ! Puisqu’il ne daigne pas à rentrer, j’ai voulu lui envoyer un « message » où je lui déballais tout, toute ma colère, mon humiliation… j’ai rien oublié, puis je me suis dite que non, je l’appelle et je lui fais part que c’en était fini avec lui. Durant toute la journée j’étais tellement occupée, épuisée, et ma colère s’estompait. Mais ma décision était la même. Alors je me dis dés lundi je le ferais.

Parce qu’on était le weekend, le dimanche soir je décide d’aller faire une course. Tout cela avait un rapport avec ma décision. J’y allais pour acheter des chaussures de sports. J’avais l’intention de reprendre ma vie en main, redevenir celle que j’étais. Je marchais… pendant un instant je crus entendre mon prénom. Non c’est impossible, personne ne me connait dans ces parages, c’était la première fois que je venais ici. J’entends la voix qui insiste. A l’autre bout de la rue….non…c’est surement moi qui me suis transplanter ça peut pas être lui ?!!

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