Hypocrites ! Ne me parlez pas de Mandela
Opinion
Quelques artistes africains et « étrangers » ont, quant à eux, longtemps porté le combat de l’émancipation des Noirs, sous le joug de l’Apartheid.
Publié le 30 mars 2020, Sociologue RebelleUne artiste sénégalaise et Le Sociologue Rebelle saluent la mémoire de l’homme
Ils sont des amis virtuels, menant quelque fois le même combat, quoique dans un grand nombre de choses ils ont des positions radicalement opposées. Cette « unité des contraires » (Hegel) se manifeste ici, dans ce petit poème, pour rendre un hommage à l’homme que bien des hypocrites saupoudrent aujourd’hui de paroles dithyrambiques, alors qu’hier seulement, ils le combattaient, ou plus simplement, dédaignaient son engagement pour le Peuple sud-africain. L’Occident et les services secrets américains avaient inscrit, jusqu’en 1994, MANDELA, ou plutôt son mouvement L’ANC, sur la liste des organisations terroristes. Quand aux gouvernants africains, affidés des réseaux oligarques, ils avaient brillé par leur désinvolture et une velléité déconcertante. Quelques artistes africains et « étrangers » ont, quant à eux, longtemps porté le combat de l’émancipation des Noirs, sous le joug de l’Apartheid.
Poème d’une chanteuse-rappeuse et du Sociologue Rebelle
Homme charismatique au destin volé
Tu as soutenu les tiens en résistant à l’adversité
Emprisonné longtemps pendant 27 ans
Tu as su garder ce Cœur d’enfant aimant
A toute l’Afrique et au monde tu enseignais l’Amour et le Pardon
Ton Peuple magnifie encore et toujours ton Engagement pour la Vérité et la Réconciliation
Pendant que beaucoup de nos dirigeants s’agrippent au pouvoir tels des insectes mourants
Toi MADIBA tu transférais tes pouvoirs et laissaient un Peuple tout souriant
Hélas ! L’incontournable destin vient de faucher nos Cœurs
Eh oui ! Tu quittes ce monde sans rancœurs
Mais heureusement que tu nous lègues une Mer à Ressources intarissables
Retourne donc paisiblement à toi-même, à l’Eau au Vent et au Sable
Après le jugement des hommes
La Justice de Dieu dans toutes ses formes
« MANDELA, We LOVE You for Etertinity »