Saviez-vous pourquoi votre enfant est atteint du « Mongolisme » ?
Santé, bien-être et cuisine
Les causes de la déficience intellectuelle, comme la Trisomie 21 (mongolisme) qui entraîne des déficiences physiques et intellectuelles.
Mis à jour le 16 janvier 2021, Seytoo
D’après le psychiatre Amadou Mactar Seck, il y a une catégorie d’enfants dits déficients intellectuels vrais qui sont touchés au niveau organique, cérébral, biologique et, quoi qu’on fasse pour ces derniers, rien ne pourra les changer. Ils ont souvent des facteurs héréditaires, dont la trisomie 21 (mongolisme) qui entraîne des déficiences physiques et intellectuelles. Mais, « les actions de rééducation et le fait de prendre soin d’eux avec amour, peuvent les aider », éclaire le spécialiste. Tandis que pour l’autre catégorie, explique-t-il : « c’est une déficience intellectuelle secondaire, dont les causes se cachent souvent derrière une enfance difficile où l’enfant grandit dans un environnement instable, dans la misère ou avec des parents qui se bagarrent tout le temps. Cela peut provoquer des troubles et des retards amenant à l’autisme, la psychose, la névrose… ».
Les causes également peuvent être postnatales. Ce sont les mêmes facteurs qui atteignent l’enfant dans son développement : « ce qu’on appelle le déficient intellectuel de cause psychosociale est surtout lié à des blocages du développement de l’enfant dans son intelligence quand il évolue dans des milieux défavorables ou des familles de malades mentaux », explique le Dr Seck. Pour prévenir ces anomalies, informe le médecin, « il faut intervenir très tôt, dès le mariage, en conseillant les conjoints d’éviter les mariages consanguins, en sensibilisant les couples à faire des enfants très tôt. Parce que faire des enfants très tard peut avoir des répercutions sur l’enfant, avec des anomalies chromosomiques telles que la trisomie 21 ».
Aussi, poursuit le spécialiste, « il faut protéger les femmes en grossesse, veiller à ce que les accouchements se passent dans de bonnes conditions, surveiller les vaccinations des enfants en les protégeant des maladies et intervenir de manière très précoce, dès qu’une maladie infectieuse atteint l’enfant ». Face à tous ces risques, les spécialistes indiquent que l’idéal serait, au-delà des consultations prénatales, de procéder au dépistage précoce de ces cas, car à l’aide des examens minutieux, il est possible très tôt d’appréhender le niveau intellectuel des enfants et de leur assurer les soins adéquats.