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Société et style de vieEntre déracinement et « Sénégalités » !Mis à jour le 13 avril 2021, Muhammad Mustapha Ndiaye![]() Au fil des ans, le sénégalais s’est forgé une identité hétéroclite : mélange d’arabisme de mauvaise foi, d’occidentalisme de mauvais aloi et de thiédoïsme.Il y’a quelques années de cela, j’ai suivi à la télévision le sketch d’un humoriste qui plaisantait sur le thème de la mort de l’ex-président Boumediene. Il soulignait sur le ton de la plaisanterie qu’en Algérie tous les hommes se prénommaient Mouhamed et les femmes Khadîdja. Le spectacle était si plaisant à voir que j’ai ri sur le moment sans arrière-pensées. Puis comme toujours, je me suis mis à réfléchir sur le sens de cette blague bien tournée et je n’ai cessé de le faire depuis. Lorsque j’ai jeté un coup d’œil dans mon répertoire téléphonique ainsi que dans la liste de mes contacts sur les réseaux sociaux je me suis rendu compte à quel point le constat était alarmant. Le Sénégal n’avait rien à envier aux pays arabe ; du Tchad jusqu’en Indonésie les noms se suivaient et se ressemblaient effaçant la barrière des identités culturelles sous un conformisme aveugle qui ne fût pas sans me rappeler 1984 de Georges Orwell.
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Société et style de vieEntre déracinement et « Sénégalités » !Mis à jour le 13 avril 2021, Muhammad Mustapha Ndiaye![]() Au fil des ans, le sénégalais s’est forgé une identité hétéroclite : mélange d’arabisme de mauvaise foi, d’occidentalisme de mauvais aloi et de thiédoïsme.
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